Prix littéraire

EXTRAITS DU DISCOURS DE L’AUTEUR PAULO COELHO

Saint-Germain-des-Prés, Paris

Quand Fabrice Boé, le patron de Prisma Presse, m’a parlé de l’idée de ce Prix Littéraire, j’étais vraiment content… parce que c’est le lecteur, le seul capable de promouvoir ou de détruire une oeuvre littéraire. Et avoir cette idée, à partir du lecteur, de donner un Prix, c’est impossible d’avoir une meilleure idée. Parce que les jury sont parfois un peu compliqués, ils se perdent dans le style et son très, comment dire, bureaucratiques dans leurs jugements. J’ai trouvé cette idée géniale… Nous avons reçu 500 manuscrits, que nous avons envoyé à plus de 300 lecteurs…

IL ETAIT UNE FOIS …

Je ne suis pas un auteur motivé par les Prix littéraires, mais je suis très fier de ce Prix-là, car il est vraiment différent. Voici son histoire en quelques lignes.

Il était une fois … un éditeur et le patron d’un grand groupe de presse, Fabrice Boe, homme talentueux et visionnaire (qui fut parmis les premiers à rassembler tous les bureaux du groupe dans un seul immeuble écologique qu’il fit construire bien avant que tout le monde commence à parler d’écologie). Un jour, ils eurent l’idée de créer un nouveau genre de Grand Prix littéraire qui n’existe nulle part ailleurs : un Prix dont les membres du jury ne se résument pas à un petit comité, mais qui serait composé par des membres du grand public, passionnés de lecture, qui ne se connaîtraient pas entre eux, et qui recevraient des manuscrits anonymisés par la poste (sans aucune information sur l’auteur, comme le nom, le sexe, etc.). Tout comme Paulo Coelho, j’avais trouvé cela vraiment formidable car c’était la seule garantie d’une saine et totale impartialité, comme une dégustation de vins à l’aveugle : le public choisissait donc les textes qu’il préférait, sans aucune interférence, publicité ou influence et découvrirait, par la suite, qui les avaient écrits.

Ils approchèrent une star de l’édition, M. Paulo Coelho, parolier de chansons et auteur mondialement connu, distribué dans plus de 150 pays et traduit dans plus de 80 langues, qui accepta d’être à la fois le parrain de ce nouveau genre de Prix qu’il trouvait très sain, et le Président de ce grand jury public (plusieurs centaines de personnes) disséminé dans plusieurs pays avec un peu plus de 300 manuscrits, comme il l’explique lui-même dans la vidéo ci-dessus. Les fiches d’appréciation étaient ensuite renvoyées à l’éditeur chargé de les trier et de les rassembler. 

Arriver en tête, et à l’unanimité, fut à la fois une grande surprise et un grand bonheur. Moins pour le Prix en lui-même que pour ce qu’il signifiait : le fait d’avoir su toucher le public.

En plus d’être un test « grandeur nature », c’est un peu mon Golden Globe à moi 😉 !

Et cela s’est confirmé par la suite avec les commentaires reçus via mon site à la sortie du 2ème roman.

Un an après la parution du premier roman, le groupe de presse fut racheté par un plus grand mais le nouveau patron n’avait aucun intérêt pour l’édition de livres. M. Coelho et moi-même avons donc décidé de le quitter.

Je me suis concentré ensuite sur la rédaction de la deuxième partie de « Protocole Genesis », un travail complexe nécessitant beaucoup de planification et de recherches.

C’est donc la raison de cette lenteur dans la suite de mes publications, mais je me réjouis de vous présenter bientôt mes nouvelles créations !

MOMENTS PRIVILEGIES AVEC PAULO COELHO…

C’est une personne chaleureuse, très charismatique et doté d’un magnétisme presque palpable. J’ai eu beaucoup de plaisir à le rencontrer. Nous nous sommes très bien entendus et il y a eu tout de suite une grande complicité entre nous. Il m’a donné de précieux conseils …

LA CEREMONIE

Une très bonne ambiance et des gens sympathiques …

SEANCE DE DEDICACES SOUS LES PALMIERS ET LE CIEL BLEU …

Toujours un bon moment de partage.

AU REVOIR

J’espère que vous avez apprécié ces moments avec moi et vous dis à très bientôt.