Boyan Slat, le jeune CEO et fondateur de Ocean Cleanup Foundation peut être fier de son excellent travail. Respecter les océans est fondamental pour la santé globale. La compagnie Coca-Cola est récemment devenue partenaire pour accélérer les opérations de nettoyages des océans.
J’aimerais beaucoup voir son équipe développer également un système pour capter les petites particules nocives qui polluent les eaux de façon encore plus grave car insidieuse …
Voici le lien pour ceux qui désirent soutenir la fondation :
La nature est notre unique source de vie et d’équilibre. Si on continue à la rendre malade, on le deviendra tous également.
Lorsqu’on aborde l’écologie, bien comprendre les différents paramètres est indispensable pour ne pas dériver dans le greenwashing ou le greenbashing.
Prenons un exemple : en Suisse, certains glaciers se réduisent, laissant apparaître des troncs d’arbre fossilisés. Cela prouve donc sans équivoque possible qu’il y a bien eu la présence d’arbres à ces hautes altitudes à une certaine période, et que le changement climatique que l’on constate fait bien partie de cycles naturels qui ont déjà eu lieu, notamment à chaque disparition de civilisations.
Par contre, les différentes pollutions engendrées par l’être humain aggravent la situation en détériorant la qualité de l’air, de la terre et de l’eau, et ce sont de véritables bombes à retardement.
Or, les choses ne vont pas s’arranger toutes seules si on ne fait rien : minimiser la détérioration de notre planète est l’affaire de tous, quotidiennement, sachant que les efforts d’aujourd’hui ne porteront leurs fruits que dans plusieurs années. Mais cet « effet retard » ne doit pas nous décourager.
Ce sont de petits efforts pour chacun et, même si beaucoup d’entre nous n’y sont pas habitués, nous vivrons tous mieux les changements à venir.
Comment faire ?
Critiquer les « autres », tenter de les rendre coupables ou les agresser est totalement contre-productif. Pour tenir dans la durée, le mieux est d’en faire un jeu ou un challenge. Par exemple, se réunir régulièrement avec ses amis ou sa famille pour parler, comparer et décider des actions que l’on va tenter pour réduire sa consommation à tous les niveaux.
Quelques pistes :
1. D’abord, les gestes basiques : ne plus jamais utiliser de sacs plastiques jetables. C’est vraiment quelque chose de facile qui fait une énorme différence chaque jour.
2. Prendre soin des choses pour les faire durer, et les réparer autant que possible avant de les recycler.
3. Réutiliser ce qui existe déjà.
4. Acheter le plus local possible et éviter ce qui vient de loin, même si cela nous manque un peu au départ.
5. Consommer les produits qui nécessitent une consommation d’eau la plus faible possible.
6. Installer des systèmes anticalcaire magnétique qui ne consomment rien, mais qui prolongent la vie des appareils ménagers, des vêtements, et permettent de réduire la consommation de lessive (utiliser des lessives avec le moins de composants possibles même s’ils sont un peu moins performants : il restera quelques petites taches, mais les poissons que vous mangerez seront moins toxiques)
7. Acheter une bouteille thermos pour nos boissons de la journée (c’est le geste le plus difficile je pense, tant les bouteilles plastiques sont pratiques, mais il faut se forcer).
8. Privilégier les produits bios (selon des études récentes, les fruits et légumes actuels sont 10 à 15 x moins concentrés en éléments nutritionnels qu’il y a 20 ans parce que les terres sont épuisées)
9. Privilégier les poissons d’élevage : si les élevages sont bien tenus, l’eau est filtrée et la préparation des poissons nécessite moins d’énergie et elle contient moins de particules nocives.
10. Ne pas jeter les médicaments dans l’eau.
11. Laver ses voitures moins souvent ou aller dans des endroits équipés de pompes qui recycle l’eau de lavage (le pouvoir de rétention de l’eau est énorme : jeter 200 litres d’eau pour un véhicule est terrifiant car ils pourraient facilement laver des dizaines de véhicules !).
Et pour terminer, parlons des océans et de leur acidification.
La situation est très critique même si on n’en voit pas encore tous les effets. Il faut, bien-sûr, arrêter de jeter des objets dans l’eau (pour mémoire, la ville de New York a jeté des millions de sacs à ordure dans l’océan depuis sa création et s’étonne aujourd’hui que la qualité de son eau est mauvaise…).
Cependant, les objets «visibles » qui sont dans l’eau ne sont pas les plus dangereux. En réalité, ce n’est que la pointe de l’iceberg. J’avais rencontré des chercheurs de pointe pour le roman Protocole Genesis et nous avions parlé de ce problème inquiétant et grandissant, même si ce n’était pas le sujet de nos rencontres.
Ne nous cachons pas la vérité, la situation est grave: entre les tonnes de fuel non raffiné (qui ressemble presque a du goudron liquide), déversé par les porte-containers depuis des dizaines d’années, les produits chimiques, les métaux lourds, les rejets de substances médicamenteuses, et les petites molécules des plastiques dits « dégradables » mais qui sont gorgées de molécules chimiques, la qualité de l’eau devient de plus en plus toxique : on retrouve donc tous ces produits dans la chair des poissons que nous mangeons.
Or, tous ces composés réunis perturbent plus ou moins gravement le système endocrinien et dérèglent le bon fonctionnement de notre corps. Lentement mais sûrement, en silence, ils nous rendent de plus en plus malades au fil du temps. Même les petites quantités sont dangereuses car elles agissent comme des modificateurs de terrains (principe d’action des oligoéléments).
Certains poissons peuvent être de véritables thermomètres à mercure (qui n’est qu’un des éléments nocifs ingéré) et les chercheurs dont je parle plus haut sont très stricts dans la sélection des poissons qu’ils consomment. (Je vous laisse aller voir les méfaits de l’ingestion du mercure sur internet).
Quoi qu’il en soit, soutenons Ocean Clean-up. Même s’ils ne font que retirer les objets solides, c’est déjà ça ! Ils dédient leur vie à prendre soin de nos océans donc, de la qualité de notre bien-être, en silence, presqu’en secret… Alors, si vous pouvez les aider financièrement, n’hésitez pas !